Dans le cadre du Calendrier drama de l’Avent 2022, je participe à un projet spécial de recommandations entre dramavores. Ma binôme pour cette occasion fut KaraMoovie, une amatrice de drama que j’ai eu le plaisir d’apprendre à connaître grâce à ce challenge !
KaraMoovie souhaitait un drama historique chinois. C’est un genre plutôt vaste, qui me passionne véritablement depuis que j’ai commencé à en regarder. Si le fantastique ne la dérangeait pas, elle préférait pour ce projet un récit plutôt réaliste.
Plusieurs titres que j’ai adorés cochaient ces cases : The Sword and the Brocade, Song of Youth, The Princess Wei Young, The Rise of Phoenixes, Marvelous Women, Story of Yanxi Palace ou encore Nirvana in fire. Parmi cette jolie liste, il y en avait un qu’elle n’avait pas encore vu… oui vous devinez bien : Nirvana in fire !
Avant de parler des qualités du drama, j’aimerais faire un petit résumé de l’histoire :
Dans la Chine du VIe siècle, l’empereur du royaume du Grand Liang ordonne l’exécution injuste de son beau-frère, le maréchal Lin Xie, ainsi que tout sa famille, son armée de 70000 soldats et le Prince Héritier Qi. Ayant survécu secrètement au massacre, le fils de Lin Xie, Lin Shu, parvient à changer radicalement son apparence grâce à un traitement médicamenteux. Seulement, celui-ci a affaibli son état et il devient incapable de pratiquer les arts martiaux. Lin Shu prend également le nom de Mei Chang Su. Il devient par la suite chef du monde pugiliste et établit l’alliance de Jiangzuo. Douze ans plus tard, Mei Chang Su revient dans la capitale avec un plan secret, sur demande des princes Yu et Xian dans leur lutte pour le trône. Il décide d’aider secrètement le Prince Jing, le fils mal-aimé de l’Empereur, en éliminant judicieusement l’ensemble des fonctionnaires intrigants.
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Diffusé en 2015 (sûrement produit quelques années auparavant), Nirvana in fire est un drama de très belle facture avec une photographie et une réalisation de toute beauté. On voit que le budget a été mis dans cette série, car même à ce jour, il n’a pas pris une ride. Les décors sont magnifiques, ne donnant pas l’impression d’être faits en papier mâché.
Il règne d’ailleurs un certain calme dans les différentes scènes de ce drama, de manière générale. Cela se ressent dans les discours assez posés des personnages mais aussi la présence de paysages alentours, tous très apaisants. On voit parfois les personnages admirer la vue qu’ils ont depuis leur chambre ou bureau. Cela donne un aspect presque contemplatif à l’histoire.
Ça c’est pour l’aspect visuel, très important à mes yeux dans un drama de ce type. Concernant l’histoire à présent, il est question de vengeance comme le suggère le résumé. Mais il s’agit d’une vengeance qui se prépare et se nourrit froidement. Notre personnage principal est un savant stratège qui sait placer ses pions et trouver les alliances nécessaires pour parvenir à ses fins. On pense qu’il a 2 coups d’avance, en réalité il en a encore plus ! Je me rappelle avoir été maintes fois ravie de voir son talent à l’œuvre. Les intrigues politiques sont légions, mais grâce au talent du héro, elles prennent une toute autre saveur !
Enfin, comment parler de Nirvana in fire sans parler de la bromance ? Ce lien entre le Prince Jing et Chang Su/Shu est absolument formidable. Tout n’est pas rose non plus et je ne veux pas trop en dévoiler. En revanche, tous deux parviennent à se rapprocher pour mieux collaborer. Leur histoire est très belle, à la fois individuellement parlant et ensemble. C’est certainement grâce aux deux acteurs, Hu Ge (Chang Su/Shu) et Wang Kai (Prince Jing) que l’on a droit à une si belle alchimie, faite de mélancolie, de drame mais aussi d’une magnifique amitié.
Pour toutes ces raisons, je ne peux que recommander Nirvana in fire, une petite perle de drama historique. D’ailleurs, KaraMoovie ne m’aura pas attendue puisqu’elle a déjà dévoré les deux saisons de cette franchise !
