Regarder The rise of phoenixes est une expérience en soi. Et pour cause, il contient 70 épisodes ! Malgré ses lenteurs, c’est un drama agréable à voir, tant grâce au jeu des acteurs que par la beauté des décors.
Voilà, je me lance enfin dans la rédaction de chroniques ! Je ne commence d’ailleurs pas par n’importe quel titre, puisqu’il s’agit d’un drama chinois ô combien long mais très bien réalisé : The rise of phoenixes. Il est disponible en intégralité sur Netflix, ce qui est bien commode.
Résumons l’histoire
Après plusieurs années à avoir vécu reclus et mis à l’écart par son père empereur, Ning Yi fait son retour au palais. Si le sixième prince du royaume de Tiansheng se fait discret, il affiche progressivement ses ambitions et son désir de vengeance.
De son côté, Feng Ziwei est une jeune fille qui vit chez son oncle avec sa mère et son frère jumeau. Mal considérée et pestiférée par cette famille éloignée, sa vie bascule lorsqu’elle rencontre Ning Yi sous les traits d’un couturier fantasque et jovial.
Ce que j’en ai pensé
Lorsque j’ai envie de faire une pause dans les drama coréens, je passe toujours par la case drama chinois. Et mes favoris, dans ce domaine, sont les drama historiques – ou tout du moins avec costumes d’époque. C’est donc comme ça, en regardant le catalogue de Netflix que j’ai voulu tenter l’expérience.
Je ne connaissais ni les acteurs et le résumé de la plateforme est assez peu explicite, même si l’on devine une histoire d’amour contrariée ou au destin triste.
Au tout début, je dois reconnaître que j’étais fascinée par les décors, la réalisation ainsi que les costumes. On sent que l’équipe du drama a pris le parti de soigner ces aspects pour nous offrir une série très esthétique.
Par exemple, même si certaines tenues de Zhiwei, au tout début, sont assez sobres (afin de montrer sa condition sociale plutôt modeste), par la suite sa garde-robe se bonifie et c’est un vrai plaisir pour les yeux.
Les captures ci-dessus montrent quelques exemples de ces décors et scènes soignés. Ce ne sont pas forcément les plus fabuleux, il y en a tellement d’autres mais ce sont ceux que j’ai réussis à prendre sans trop de difficulté. 😛
D’ailleurs, le rythme plutôt posé n’est pas ce qui me dérangeait au tout début. On prend le temps d’installer l’intrigue, les personnages et leur caractère. En plus, ça me reposait mentalement. Pas de cris, des protagonistes qui ont une certaine maîtrise d’eux-mêmes (certainement avant de basculer dans la folie). Ça fait du bien !
C’est sûrement aussi la raison pour laquelle je suis davantage friande de drama historiques chinois. La plupart du temps, je peux vraiment me détendre devant chaque épisode, bien qu’au début c’est toujours compliqué de raccrocher les wagons. Le spectateur est un peu livré à lui-même et doit faire tout seul certaines connexions (je pense par exemple à Nirvana on fire, chouette drama au passage). Pour The rise of phoenixes, ça s’est bien passé de ce point de vue. Je suis entrée assez rapidement dans le récit, sans trop me poser de questions et la compréhension des liens entre les personnages s’est faite sans heurts.
Mais passée la moitié du drama, j’ai commencé à trouver le temps long. Très long. Même trop long. Les intrigues se ressemblaient les unes et les autres, un peu comme pour faire souffrir les personnages de manière tout à fait gratuite.
Après ça n’empêche pas ce drama de reste sympathique à suivre, puisqu’on a quand même bien envie de voir comment évolueront les personnages et quelle fin leur est réservée. Leur psychologie perturbée est très bien détaillée, surtout en ce qui concerne Ning Yi et Zhiwei. On ressent très bien leur douleur ainsi que leurs craintes. Je pense que le jeu des acteurs aide grandement à cela.
Ning Yi est par essence le prince torturé. Il est victime dès son plus jeune âge des manigances de la cour et est forcé de vivre en exil. Chen Kun montre bien les différentes facettes de son personnage : torturé, sarcastique, manipulateur, etc. Bref, c’est parfois un héros qu’on a envie de baffer mais qui est loin d’être lisse. Ça change ! Il a ses parts sombres, ce que l’acteur parvient très bien à retransmettre.
Quant à Zhiwei, elle apparaît au tout début comme une héroïne un peu écervelée. Cependant les événements qu’elle va vivre feront ressortir son côté pragmatique et lui permettront d’agir en brillante stratège.
J’ai toutefois noté que les scénaristes n’ont pas eu envie de laisser en paix le duo principal.
D’ailleurs, parmi les personnages, j’ai eu un vrai petit coup de coeur pour Gu Nanyi, le garde du corps de Zhiwei. Au début, son apparition est teintée de mystère, puisque son visage reste caché par divers subterfuges. Il donne aussi l’impression de n’être qu’une machine à tuer. Sa rencontre avec Zhiwei va donc changer la donne et lui permettre de faire ressortir son côté humain. Ses réactions sont parfois trop mignonnes, apportant un peu de légèreté dans ce drama à l’ambiance plutôt lourde. Bai Jingting, l’acteur qui l’incarne paraît plus que prometteur. Je pense le suivre dans ses futurs projets.
Je n’ai pas grand chose à dire concernant Xin Ziyan. Son rôle de stratège à la cour, que ce soit auprès de l’empereur ou de Ning Yi est important. C’est un personnage assez ambigu et très secret.
Enfin, je parlerai très rapidement de Helian Zheng. Son arrivée dans le drama, plutôt dans la deuxième moitié, je ne m’en souviens plus, m’a fait plaisir. Comme Nanyi c’est une petite bouffée d’air frais dans cette série à l’atmosphère hautement pesante.
2 commentaires
Je pense que vu sa longueur, je ne le regarderai jamais. XD Les dramas historiques, ce n’est pas trop ma tasse de thé en plus (alors que je sais qu’il y a de jolies perles).
Déjà juste avec le nombre d’épisodes c’est super décourageant donc je te comprends xD Les drama historiques c’est vraiment un univers à part. Dans les drama chinois, c’est souvent le seul genre qui m’attire. Je ne saurais pas trop expliquer comment mais je suis plus intriguée par les drama historiques chinois que par des histoires qui se déroulent dans l’époque contemporaine. Ça doit être les costumes je pense xD
Il y a des perles c’est vrai mais il faut adhérer au genre ^^ Qui sait, peut-être qu’un jour il y en aura un qui saura se démarquer.