Avec cette fin d’année, je reprends les bonnes vieilles habitudes, à savoir faire un petit bilan de mes lectures mensuelles sur ce blog. Ça m’avait grandement manquée, d’autant que j’ai un peu de mal à rédiger davantage d’articles ici. Donc c’est parti pour une revue exhaustive de ce que j’ai lu en octobre dernier !
Le Pavillon des Hommes – tomes 5 à 8 : Je ne cesserai jamais de le dire mais Le Pavillon des Hommes fait partie de ces mangas que je regrette d’avoir découverts sur le tard, alors qu’en réalité j’aurais voulu le commencer plus tôt. Soit, j’ai fini par le faire donc ce n’est plus si important !
Chaque tome que je parcours est toujours un véritable coup de cœur, à la fois esthétique et narratif. J’aime la façon dont Fumi Yoshinaga présente ses personnages, comment elle découpe son récit via des cases très marquantes. Qui plus est, son trait est extrêmement fin, comme je les aime ! Et bien sûr, elle sait jouer avec le peu de décor qu’elle met en scène pour créer des passages prenants !
Entre les tomes 5 à 8, il se passe énormément de choses. Si on en apprend plus sur les différents shogun qui se succèdent, c’est aussi l’occasion de voir comment chacune insuffle – par sa personnalité – une politique tout à fait différente pour le Pavillon mais aussi le pays. Il ne faut pas non plus oublier ce qu’il se passe en coulisses, entre luttes de pouvoir et machinations variées.
Jardin secret – tomes 5 et 6 : Comme j’aime à le dire Jardin secret est un petit bonbon à chaque lecture ! C’est vraiment ce dont j’avais besoin en ces temps moroses.
Avec les tomes 5 et 6, on entre plus en détails dans la relation nouvellement formée entre Ran et Akira. Les difficultés arrivent déjà, entre manque de communication (ça reste soft hein) à coups de quelques malentendus et jalousie / insécurité de la relation. C’est toute cette période des débuts qui est bien retranscrite, avec les frustrations et la peur de fâcher l’autre.
Comme souvent, l’arrivée d’un(e) rival(e) permet de donner un coup de pied dans la fourmilière, assurer la force de ses sentiments. Généralement ce n’est pas un procédé qui me dérange spécialement, et ce n’est pas non plus le cas ici aussi. Les personnages ont certes leurs propres enjeux – et hésitations – mais l’arrivée de cette demoiselle n’est pas plus mal, surtout que Ran découvre aussi d’autres facettes de l’amitié entre filles…
A sign of affection – tome 3 : Chaque volume est une douceur de lecture, que je savoure à chaque fois.
J’ai un peu de retard sur la parution, bien que je compte me rattraper dès que possible.
Les autrices réussissent à retranscrire les émotions des personnages par leurs regards, et leurs expressions bien entendu.
Aussi, le personnage de Yuki me fait fondre tellement cette jeune femme est mignonne. Ses questionnements, qui peuvent sembler ingénus, montrent à quel point son monde continue de s’élargir. Bien sûr, aux côtés d’Itsuomi mais pas que, puisqu’elle communique avec d’autres personnes.
Kamakura diary – tome 3 : Des années que je n’avais pas touché à l’histoire de Kamakura diary. Je répare désormais cet affront, profitant de la disponibilité du titre chez Kana, encore à ce jour.
Étant dans un mood très tranche de vie un peu mélancolique comme avec Entre les lignes, j’ai senti que c’était le bon moment pour reprendre le récit. Bien sûr, les deux titres sont différents mais j’y trouve une vibe un peu similaire… d’une certaine façon.
Quoiqu’il en soit, notre héroïne, qui vient de perdre son père, se fait progressivement à sa nouvelle vie, en compagnie de ses demi-sœurs. Elle apprend à mieux les connaître, composer avec elles et leurs différents caractères.
Kowloon generic romance – tome 6 : Le voile de mystère entourant Kowloon et ses personnages semble progressivement se retirer, même si ces révélations amènent, comme toujours d’autres questions.
Je ne veux pas trop en révéler car c’est le genre d’histoire qu’il faut – de mon point de vue – lire sans rien savoir.
J’attends chaque volume avec beaucoup d’impatience, très curieuse d’en apprendre plus sur l’univers créé par l’autrice. Et aussi très avide de parcourir ses magnifiques planches ! Si j’avais un peu plus de place, je prendrai les tomes au format physiques, car ils rendent très bien, visuellement parlant.
Blue spring ride – tome 9 : Ça avance, ça avance ! Pas forcément de la manière dont on peut l’espérer mais les personnages évoluent. Kô prend conscience de certaines choses, Yoshioka aussi.
Par contre, le personnage de Kikuchi m’insupporte de plus en plus. Son côté nice guy (mais pas vraiment) est très énervant. En tout cas, son vrai visage apparaît de façon plus claire, et les sentiments mitigés que j’avais à son propos se sont confirmés.
Affaire à suivre !
Love, be loved Leave, be left – tome 8 : Je continue ma lecture tranquille de cette série que j’affectionne beaucoup.
Chaque fois je n’ai pas grande peine à raccrocher les wagons puisque l’histoire est très fluide. J’aime également le fait que l’on se concentre sur un quatuor de personnages. Bien sûr, le duo Yuna et Rio est davantage mis en avant, mais Akari et Kazuomi n’est pas oublié.
Leur développement est d’ailleurs le point central de ce volume, ce qui fait plaisir à voir. Ne serait-ce que d’en apprendre plus sur Kazu est plaisant !
Called game – tome 6 : L’histoire principale s’arrête le temps d’une bonne partie de ce tome pour revenir sur le passé de deux personnages importants : Anne et Christina. On en apprend plus sur leur relation complexe, et les raisons de leur discorde.
D’apparence détestable et manipulatrice, Anne nous apparaît sous un nouveau jour. Je ne dis pas que je l’apprécie spécialement mais je la comprends. Tandis que Christina, qui peut sembler désinvolte et nymphomane a tout de même eu son lot de malheurs.
Ce tome est presque trop court, j’en aurais voulu plus ! Ou j’aurais voulu pouvoir lire le 7e à la suite de celui-ci !
Anthologie de Moto Hagio : Quelle merveille ! Je me suis mise à lire cette anthologie afin de me plonger dans l’univers de Moto Hagio en attendant la sortie prochaine du Clan des Poe.
Ce coffret regroupe différents récits de l’autrice, dont l’un de ses plus connus : Nous sommes 11 (et sa suite). Chacune des histoires est intégrée dans un tome selon la thématique : plus onirique et SF pour « De la rêverie », plus psychologique pour « De l’humain ».
Les récits ont été très bien choisis car ils montrent l’étendue du talent de la mangaka, que ce soit pour retranscrire la psychologie torturée de ses personnages ou nous faire voyager à travers sa science-fiction.
Là où l’anthologie est bien réalisée c’est qu’à la fin de chaque histoire, il y a une petite explication à son sujet, en plus d’une préface – que j’ai lue après avoir terminé chaque tome.
La Sorcière aux champignons – tomes 1 à 3 : Cela fait un moment que cette nouvelle histoire de Tachibana Higuchi me faisait de l’œil, déjà parce que j’ai adoré sa précédente œuvre L’académie alice et j’ai entendu énormément de bien sur La Sorcière aux champignons.
J’arrive donc en terrain conquis mais certaine de ne pas être déçue. Et ça n’a pas loupé ! Ces trois premiers tomes introduisent l’univers dans laquelle notre héroïne, une sorcière noire, évolue. L’autrice n’hésite pas à développer son lore et à nous présenter les différents vêtements que celle-ci porte. Ça ne s’arrête bien sûr pas à là puisque les autres personnages ont également droit à ce genre de focus, tout comme les lieux habituels (et importants) du récit.
De la même manière que L’académie alice, les personnages ont une apparence juvénile pour une grande majorité d’entre eux. En revanche, il leur arrive de nombreuses péripéties peu réjouissantes. La sorcière est notamment confrontée à la haine et peur dues à sa différence… mais elle cache un passé plus sombre.
Je n’y aurais pas cru – aussi vite dans le récit j’entends – que celui-ci me toucherait autant. Il a su toucher ma corde sensible, me voici donc bien investie avec la seule hâte de connaître la suite !
The One – tomes 3 à 8 : Je ne m’attendais pas à enchaîner sur les autres tomes, encore inédits en France (les tomes 5 et 6 sortant prochainement) mais je l’ai fait ! The One est une série que j’affectionne beaucoup, loin d’être parfaite, mais la relire me replonge dans de bons souvenirs.
L’histoire a pas mal vieilli, ce qui fait que certains trope sont maintenant dépassés ou beaucoup moins à la mode. Néanmoins, la narration me captive toujours autant car l’autrice sait rendre son personnage principal attachant. Lele est une pleurnicheuse certes, mais elle grandit, elle apprend… Et ces deux volumes en attestent bien.