Le mois de mai était un petit mois avec quelques lectures par ci par là, toujours axées shôjo. J’ai surtout profité de la fin des offres promotionnelles des éditeurs pour découvrir de nouvelles séries.
Peu de lectures mais elles m’ont beaucoup satisfaite ! J’ai même d’ailleurs eu de jolies surprises, ne m’attendant pas à apprécier autant Spiritual princess, notamment.
Spiritual princess tomes 1 à 3 : Comme je l’ai dit par ailleurs dans l’article qui est consacré à mes achats de mai, j’ai obtenu ces trois premiers tomes gratuitement suite à une offre promotionnelle de l’éditeur.
Si l’on fait abstraction du dessin et des pages assez verbeuses, l’histoire m’a beaucoup plu. Un univers dans lequel les créatures magiques font partie du « quotidien » (dans le sens où les êtres humains savent que ça existent et banalisent ça), ça change un peu de ce qu’on voit d’habitude.
La mangaka réussit à bien planter son décor, présenter ses personnages et les rendre attachants. Les deux protagonistes masculins qui interagissent avec l’héroïne possèdent tous les deux leurs points forts ainsi que leurs défauts. Je suis donc vraiment impatiente de lire la suite !
A sign of affection tome 1 : Je connais suu Morishita car c’est l’auteure de Hibi chouchou. Alors quand j’ai su que l’une de ses séries était disponible chez Kodansha USA, j’ai foncé.
Ce premier tome est mignon à souhait et aborde un handicap peu commun dans l’univers du manga : la surdité. L’héroïne m’a beaucoup touchée. On passe beaucoup par l’introspection en se glissant dans les pensées de cette dernière : ses doutes, ses envies et ses questionnements.
Le pavillon des hommes tome 1 : Encore un gros coup de cœur là aussi avec ce premier tome du Pavillon des hommes. C’est un manga qui me faisait de l’œil depuis quelques années parce que l’histoire a pour mérite d’être très originale.
En effet, les rôles sont ici inversés. Les hommes, genre rare à la suite d’une épidémie les touchant, sont traités comme des êtres fragiles qu’il faut protéger.
Fumi Yoshinaga propose donc ici une uchronie dans laquelle le shôgun est une femme.
World’s end and apricot jam tomes 1 et 2 : Là aussi c’est une série encore inédite en France mais disponible aux éditions Kodansha USA que j’ai souhaité commencer. Contrairement à Sign of affection, je nourris assez peu d’espoirs de la voir un jour dans nos contrées francophones.
Le titre est totalement wtf et c’est aussi ce qui m’avait attirée. Pour l’instant l’histoire me plait bien. L’héroïne est plus jeune que le héros et leur entente est loin d’être cordiale, au début. L’une est la fille du propriétaire de l’immeuble dans lequel vit le second. Ce dernier est d’ailleurs musicien au sein d’un groupe populaire.
World’s end and apricot jam 1 – couverture américaine World’s end and apricot jam 2 – couverture américaine
La série est plutôt longue mais je n’hésiterai pas à me procurer la suite car c’est tout de même très dynamique, ce qui ne laisse pas de temps morts.